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La 30ème édition de l’étude salariale menée par Hudson, portant sur plus de 230.000 packages, a mis en lumière que le salaire des jeunes (jusqu’à 25 ans inclus) a augmenté de 17% au cours de ces deux dernières années et s'élèverait désormais à un montant médian de 2.778 € par mois, tous diplômes confondus.
D'après Paul-Etienne Siegrist, senior manager, plusieurs facteurs expliquent cette augmentation : Certes, l’indexation a joué son rôle mais elle n’explique pas tout. La contraction actuelle du marché du travail est également un facteur qui explique cette augmentation. Il y a en effet une tension démographique sur le marché. Les entreprises doivent redoubler d'efforts pour attirer des candidats qualifiés et cette réalité a bien été comprise par les travailleurs qui démarrent leurs carrières.
Il existe cependant toujours des disparités selon les diplômes ; de manière générale le salaire médian pour un titulaire d’un bachelier s'élève à 2.820 € contre 3.181 € pour un titulaire d'un diplôme de master. Cependant, le secteur dans lequel un employé exerce sa fonction influence également la rémunération. Comparons plusieurs secteurs ; par exemple, le salaire médian d'un jeune travailleur dans le secteur de la pétrochimie varie entre 2.988 € et 3.679 € contre un salaire variant entre 2.719 € et 3. 665 € dans le secteur bancaire/des finances. Il ne faut cependant pas oublier l'IT, qui est également l'un des secteurs les plus rémunérateurs, où les salaires fluctuent entre 2.610 € et 3.297 € pour un jeune travailleur.
Nous mentionnons ici le salaire de base, mais la rémunération comprend également un certain nombre d'avantages extra-légaux venant s'ajouter au salaire brut mensuel. Nous y trouvons par exemple la voiture, qui est un élément très avantageux offerts jusqu’à même 42% des jeunes travailleurs titulaires d'un diplôme de master et 36% pour les titulaires d'un bachelier. Bien sûr, ce pourcentage est également influencé par le secteur ; le secteur IT tend à l'octroyer beaucoup plus fréquemment (72%) que le secteur de la pétrochimie (18%).
Ces tendances démontrent une réelle nécessité de réfléchir à sa stratégie salariale car les contextes interne et externe influencent très certainement les positionnements salariaux souhaitables. Pour une population entre 22 et 25 ans, parfois rare pour certains types de talents et désireuse d’une certaine sécurité financière, il est plus que jamais indispensable d’avoir une approche bien pensée. Cette stratégie reward ne doit pas se limiter aux avantages financiers mais bien porter aussi sur les non financiers (équilibre vie privée-vie professionnelle, formation et développement, avantages à la maison/bureau, mobilité,…).
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